Mon engagement au quotidien en tant que photographe culinaire
Créer des images gourmandes ne se résume pas à capturer de beaux plats : c’est aussi une manière de consommer, de produire et de travailler. Au fil des années, j’ai façonné une pratique de photographe culinaire qui valorise des marques responsables, respecte les ingrédients, limite le gaspillage et cherche à réduire l’impact de mon activité. Voici comment ces valeurs se vivent concrètement dans mon travail.
Sélectionner des clients engagés
Je ne collabore pas avec n’importe quelle marque alimentaire. J’ai choisi d’accompagner celles qui partagent une vision responsable de la nourriture : marques bio, marques végétales limitant les additifs, ou encore marques conventionnelles en pleine transition vers des recettes plus saines et une démarche RSE solide. Nous créons ensemble des recettes et des images qui ont du sens, qui respectent la saisonnalité et qui reflètent les attentes réelles des consommateurs. L’objectif est simple : proposer une nourriture honnête, savoureuse, et alignée avec une production plus consciente.
Photographier des aliments… et les déguster
Dans mon studio, la quasi-totalité des ingrédients que je photographie finit dans une assiette, jamais à la poubelle. Je ne recours ni à l’huile de vidange, ni aux vernis, ni aux faux gâteaux : je stylise uniquement ce qui peut être mangé.Lorsque les quantités dépassent les besoins de la séance, je partage avec mes voisins, mes amis ou mon entourage, et j’en fais profiter les associations quand les produits s’y prêtent. C’est une manière très concrète d’éviter le gaspillage et de faire découvrir le travail des marques avec lesquelles je collabore.
Réduire l’empreinte électrique et numérique
Un studio photo peut rapidement devenir énergivore. J’essaie donc de limiter au maximum l’usage superflu du matériel : appareils en veille, lumières éteintes entre deux installations, gestion rigoureuse des données pour éviter de stocker inutilement.C’est un aspect invisible pour mes clients, mais essentiel dans ma démarche : produire de belles images ne doit pas exiger plus que nécessaire.
Optimiser les achats et les déplacements
Stylisme, accessoires, courses alimentaires… tout pourrait mener à une multitude de trajets ou de colis. J’organise donc autant que possible des achats groupés, des déplacements regroupés en ville, et le partage de matériel.Dès que la situation le permet, je privilégie également la location de stylisme plutôt que l’achat systématique. Cela me permet de proposer des ambiances variées tout en limitant l’encombrement et la surconsommation.
Compost et recyclage au quotidien
Cuisiner, tester, styliser… cela génère forcément des épluchures, et elles filent directement au compost pour nourrir la terre. Quant aux emballages issus des livraisons, ils trouvent souvent une deuxième vie en bricolage à l’école de mes enfants.Le reste est trié avec soin, afin que chaque matériau puisse être valorisé correctement. C’est une routine simple mais indispensable lorsque l’on manipule autant de produits alimentaires.
Une démarche en mouvement
Cette manière de travailler n’est pas figée ; elle évolue en permanence. J’apprends, j’ajuste, je fais de mon mieux pour aligner mon métier de photographe culinaire avec une vision durable, humaine et cohérente.Si vous avez envie d’échanger sur ces pratiques ou de partager vos propres idées pour aller plus loin, je serai ravie d’en discuter avec vous. Ensemble, façonnons une façon de créer plus responsable, plus inspirée et plus savoureuse.
.png)



